Le 12 janvier, au Château de Capdeville, M. Hugo Cavagnac, maire de Fronton, et Mme Jacqueline Coquet, maire-adjointe responsable de la culture, ont accueilli M. Pierre Esplugas-Labatut, adjoint au maire de Toulouse chargé des musées et de l’art contemporain, conseiller métropolitain et président des Abattoirs, Mme Annabelle Ténèze, la Directrice Générale des Abattoirs, Mme Emmanuelle Hamon, responsable de la diffusion et des actions hors les murs du Musée des Abattoirs, M. Yves Maraval, proviseur du lycée Pierre Bourdieu, M. Cédric Lepenven, professeur d’Histoire de l’Art, et Mme Estelle Martinazzo, professeure d’histoire, pour ouvrir ensemble l’exposition « A l’œuvre », aboutissement d’un partenariat entre le Musée des Abattoirs, le Frac Occitanie Toulouse, la Maison des Vins et du Tourisme, le Réseau Canopé et les élèves d’Histoire des Arts de Terminale Littéraire du Lycée Pierre Bourdieu de Fronton.
Depuis plusieurs années, le FRAC Occitanie et l’Académie de Toulouse accompagnent les enseignants dans la mise en relation de démarches artistiques et de pratiques didactiques. L’accent est mis sur la diffusion des œuvres en milieu scolaire, c’est le dispositif : « Un établissement, une œuvre ». Les élèves du Lycée Pierre Bourdieu sous la direction de Cédric Le Penven, professeur d’histoire de l’art, ont été sollicités pour choisir des œuvres dans les collections du Musée, sur le thème « le travail de l’artiste » : Une exploration des différentes facettes de la notion « travail » qui peut désigner le processus de création de l’artiste dans le secret de son atelier mais aussi la manière dont sa pratique et sa réflexion se nourrissent mutuellement et enfin l’action qui consiste à façonner la matière, à la faire passer du statut d’objet muet à celui d’œuvre à part entière. « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? ». Les différentes pièces réunies invitent le spectateur à refonder ses rapports à l’art et à mettre son étonnement et son questionnement « à l’œuvre ». Une première visite guidée de l’exposition a été assurée par les lycéens eux-mêmes.
Preuve tangible du rôle fédérateur de l’art, cet événement est aussi une excellente illustration des rapports de réciprocité tissés entre la Métropole et le Frontonnais.